Par Mihamou Abderrazaq

MihamouNous avions assisté à partir du 3 novembre à une démonstration  de médiocratie  que la majorité des pays, qui se respectent, ont déjà abandonné pour une gouvernance responsable.

Aux USA le pays donneur de leçons avec le show habituel a démontré qu’il a des choses à apprendre pour améliorer sa démocratie dont la date de péremption est arrivée depuis quelques temps et persiste dans son système archaïque d’élections qui ne cadre pas avec les temps actuelle; encore plus avec la société numérique puisqu’ils sont supposés détenir toute les compétences et les technologie pour innover dans un système qui facilite et contrôle l’information.

Le phénomène Trump avec le record des polémiques dont il est l’instigateur, a donné une image d’une Amérique très superficielle aussi bien par ces lois que par son système de gouvernance.

L’histoire s’est répétée comme ça a été le cas en 2000 entre Bush & Algor et en 2016  avec Hillary Clinton qui s’est faite voler son accession à la présidence des USA, l’année qui a vu Trump accéder à la maison blanche sans pour autant faire appel à des psychologues prix Nobel dont regorge les États-Unis pour faire une analyse objective sur la personnalité du président de la 1ère puissance mondiale; alors qu’il dégageait plusieurs discordance dans sa personnalité instable et immature.

Les déboires de cet Énergumène humaine étaient nombreux et ne se comptent plus où la puissance financière l’emporte sur la sagesse et la responsabilité à croire que les républicains sont en rupture de profils adéquat pour des responsabilités aussi importantes qui peuvent faire balancer le monde dans des crises sans fin.

 A voir le nombre d’heures réservées par les chaines de télévision internationales à suivre cette série hollywoodienne, sans pour autant tirer des leçons intéressantes à mon avis  est une perte de temps et surtout c’est se foutre de la gueule des téléspectateurs pour la médiocratie du résultats et la stratégie des coups bas dont Trump a développé l’expertise depuis son jeune âge.

 Je me demande si la multiplication des partis politiques ne serait pas une solution pour remettre les pendules à l’heure et donner la possibilité de trancher aux citoyens américains qui ne sont ni républicains ni démocrates et ne se voient pas, non plus, avec les indépendants ce parti qui restent très timide.

 Je ne prêche pas par ce message qu’il y ait un bal des partis comme c’est le cas au Maroc qui dépasse les 30 partis, mais plutôt rester dans le raisonnable et les pays scandinaves sont un meilleur exemple.

En guise de conclusion la manière de faire des élections aux USA s’est essoufflée et cette fois-ci a donné la preuve sur la scission en 2 Amériques dont la faille s’est creusée entre les citoyens américains; ce qui pourrait dégénérer à n’importe quel moment et il est donc  temps pour la nouvelle génération  d’innover pour ramener la démocratie juste et équitable au peuple.

Par Abderrazaq Mihamou pour Maghreb Canada Express, Vol. XVIII, N°12 , page 04, Décembre 2020.

By AEF