L’élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (CDH) constitue une “reconnaissance internationale” des progrès tangibles enregistrés par le Maroc dans le domaine des droits humains et de son leadership fondé sur une vision “constructive et inclusive”, a indiqué le vice-président de l’American Foreign Policy Council, basé à Washington, Ilan Berman.
“Le vote d’aujourd’hui constitue une étape importante, car il reflète la reconnaissance internationale des progrès très tangibles que le Maroc a réalisés ces dernières années dans le domaine des droits de l’homme, allant de l’expansion de la prospérité à la protection des libertés”, a affirmé M. Berman dans une déclaration à la MAP.
Il a ajouté que “la trajectoire du Maroc est d’autant plus remarquable qu’elle va à l’encontre de ce que nous observons dans de nombreuses autres régions, où le radicalisme et les forces de l’intolérance sont en progression”.
Revenant sur le vote tenu mercredi à Genève, qui a vu le Maroc obtenir 30 voix sur les quarante-sept membres du Conseil, contre 17 pour l’Afrique du Sud, Ilan Berman a indiqué que le Royaume est en mesure de diriger le Conseil des droits de l’homme dans une direction “plus constructive et inclusive” à la faveur d’une “vision de la modération” plus que jamais indispensable dans un monde miné par les tensions et les divisions.
L’élection du Maroc, pour la première fois de son Histoire, à la Présidence de ce prestigieux organe onusien, exprime une reconnaissance par la Communauté internationale, de la clairvoyance de la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme, indique le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger dans un communiqué.
Au cours de sa Présidence, le Royaume restera fidèle à la ligne qu’il a tenue au cours de ses trois mandats au sein du Conseil des Droits de l’Homme, privilégiant, toujours, le dialogue, le rassemblement et le consensus. Il entend, ainsi, poursuivre activement, avec les membres du Conseil et l’ensemble des Groupes régionaux, le renforcement et le rayonnement de cet important organe du système onusien des droits de l’Homme, ajoute le ministère.
Source : MAP (10/01/2024)