Le Maroc a paraphé, en 2013, un accord d’un montant de 500 millions d’Euros avec la France pour l’acquisition de deux satellites à usage civil pilotés par Rabat.
Ces deux satellites ont été commandés à « Thales Alenia Space » (TAS) et à Astrium (devenue depuis Airbus Defence and Space).
Le 08 novembre 2017, une fusée de type Vega décolle depuis le pas de tir de Kourou en Guyane française avec à son bord le premier satellite marocain d’observation, dénommé « Mohammed VI-A ». Il s’agit de la première composante d’un système d’imagerie spatiale baptisée Pléiades et capable de fournir des clichés avec une résolution de 70 cm.
Quant au second satellite, qui portera le nom de « Mohammed VI-B », il sera mis en orbite au début de l’année 2018 pour rendre le dispositif pleinement opérationnel rendant ainsi le Maroc troisième puissance africaine dotée d’une technologie spatiale, après l’Egypte et l’Afrique du Sud.
Ces satellites, utilisés à des fins exclusivement civiles, doteront le Maroc d’images précises pour observer et analyser l’expansion des grands centres urbains, observer l’activité des zones sismiques, aider à l’élaboration des tracés routiers et ferrés, et recueillir des informations météorologiques, éléments importants pour l’agriculture locale.
Le lancement de la fusée du type Vega, qui aura à son bord le satellite « Mohammed VI-A » d’observation de la terre, décollera le mercredi 08 novembre 2017 à 01h42 mn 30 s GMT, à partir du Centre Spatial Guyanais de Kourou, en France.
Farid Mnebhi (Source : anatem.info)