Deux élèves turcs de dernière année de l’Institut technique Sint-Lodewijk de Genk ont été emmenés à l’hôpital, lundi, après avoir été blessés au couteau lors d’une bagarre, a rapporté le frère de l’un d’eux. Deux suspects ont été appréhendés, dont l’un est âgé de 18 ans, a indiqué le parquet de Tongres. Les faits seraient liés au climat tendu entre communautés turque et kurde de Genk depuis l’incendie d’un centre culturel kurde mercredi dernier. « La situation de mon frère est stable », assure Osman, le frère de l’une des victimes. « Il a été touché à l’omoplate droite. Son camarade a été plus grièvement atteint et présente des blessures dans le bas du dos. Ils ont été attaqués par derrière », précise-t-il.

« Samedi, (lors de la manifestation kurde pour dénoncer l’incendie d’un centre culturel de la communauté, NDLR) un drapeau turc, qui représente notre fierté, notre honneur et notre sang, a été incendié », explique Osman. « Cela a créé des tensions à l’école. Mon frère et son camarade ont été attaqués par deux jeunes et un homme plus âgé d’origine kurde. Ce n’est pas normal, cela doit stopper. Nous allons entreprendre des démarches judiciaires et ne pas répondre par la violence. Nous essayons de calmer les ardeurs des jeunes de la communauté turque pour que la situation ne s’embrase pas. »

Les cours se sont poursuivis lundi après-midi, mais les élèves présents sont sous le choc. Certains parents, inquiets, sont venus chercher leur enfant.

Interpellation

Deux suspects interpellés sont entendus par la police locale de Genk après la bagarre et la rixe à l’Institut technique Sint-Lodewijk de Genk, a indiqué lundi le parquet de Tongres.

« Trois membres de la famille de la victime de la bagarre sont venues à l’école et la confrontation a provoqué deux blessés, attaqués au couteau. L’une des deux victimes a pu quitter l’hôpital. L’autre jeune homme reste hospitalisé pour d’autres soins. L’origine des faits se situerait dans les tensions entre les Kurdes et les Turcs autour de la manifestation de samedi à Genk », a expliqué Veerle Cielen, magistrate de presse au parquet de Tongres.

21/01/2013

Source : Lalibre.be/BELGA

By AEF

One thought on “Belgique : agression raciste dans une école flamande”
  1. Grèce : le parti d’extrême droite sème la terreur dans les quartiers immigrés.

    Dans un pays rongé par le chômage et en proie à une crise économique et financière sans précédent, le parti d’extrême droite Aube dorée, désormais troisième parti du pays avec 13 % des intentions de votes, sème la terreur dans les quartiers immigrées de la capitale. Ses milices, armées d’armes blanches et de matraques, malmènent les immigrés et les traquent jusqu’au sein de leur quartier. Un jeune pakistanais en a perdu la vie début du mois de janvier 2013. Crime qui a provoqué un tollé d’indignations au sein de la classe politique grecque et parmi la population grecque. Une gigantesque marche antifasciste a eu lieu samedi 19 janvier 2013 dans les rues d’Athènes, dénonçant notamment l’adhésion de plusieurs policiers aux thèses d’Aube dorée, et appelant à la neutralisation définitive des ses milices armées.

    Le parti d’extrême droite, de son vrai nom Association populaire – Aube dorée a été crée en 1992. Mis en veilleuse pendant plusieurs années, il est revient sur la scène politique en 2007, il fait son entrée au Parlement hellénique au lendemain des élections de 2012, alors qu’il n’était accrédité que de 0,29 % des intentions de vote lors des élections européennes de 2009.

    23/1/2013

    Source : CCME

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