Des médias marocains (dont le journal Almassae et Assabah) se sont fait tout récemment l’écho de ce qui semble être une escroquerie ayant fait plus de 70 victimes dont le canado-marocain Jamal Amellouk (Photo).

amelloukInstallé au Canada depuis 1981, et après s’être fait un capital à la sueur de son front, M. Jamal Amellouk décide de faire un important investissement en immobilier dans son pays d’origine, le Maroc. Et c’est ainsi qu’en 2008, il entre en association, à parts égales, avec un promoteur immobilier qu’il connaissait depuis plus de 30 ans.

Les deux associés acquièrent un terrain à Temara (Région de la capitale, Rabat) en vue de construire des immeubles R+4, ouvrent un compte bancaire commun, obtiennent conjointement en 2009 un empreint de 4 millions de dirhams (greffé d’une hypothèque au profit de la Société Générale); empreint qu’ils affectent au financement du projet en plus de la mise au fond propre et la même année, suite à l’obtention de toutes les autorisations, ils lancent les travaux de construction qui se terminent avant juillet 2010 (14 appartements ont été ainsi construits)

Jusque là tout va bien. Mais voilà que, profitant de la présence de M. Jamal Amellouk au Canada, l’associé, en violation de la loi, impose aux acheteurs de finaliser les transactions de vente (11 appartements ont été vendus en 2010) et de promesses de vente auprès d’un cabinet de notaire sis à Kénitra et appartenant à sa propre sœur.

Il aurait pu ainsi, grâce à cette présumée complicité familiale s’approprier le produit global de la vente, et ce, sans jamais informer M. Jamal Amellouk de quoi que se soit !
Il est à souligner que le montant des sommes détournées (sous forme de transferts bancaires ou de chèques) s’élèverait, selon les déclarations de M. Amellouk, à environ 1 million de dollars canadiens en plus d’autres sommes non divulguées par les deux présumés arnaqueurs.

M. Jamal Amellouk se résigne de porter plainte auprès du Procureur général du Roi du tribunal d’appel de Kénitra (mois de janvier 2015) ainsi qu’auprès du procureur du Roi du tribunal de première instance de Rabat, le mois de février dernier .

Et sa plainte est venue s’ajouter à plus de 70 autres plaintes déposées par d’autres victimes pour spoliation, escroquerie et abus de confiance contre les présumés arnaqueurs qui se sont… tout simplement évaporés dans la nature et que les autorités marocaines recherchent activement.

Affaire à suivre….

Par A. El Fouladi.

Référence : Maghreb Canada Express, N°03, Vol. Xiii , Page 3, Mars 2015.

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