Par Abderrazaq MIHAMOU, pour Maghreb Canada Express
Sous une pluie battante devenue le symbole d’une bénédiction céleste, le Maroc a donné le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Plus qu’une simple cérémonie, ce spectacle total a pulvérisé toutes les prévisions, recevant l’adoubement sans réserve de la FIFA et de la CAF. En s’affirmant comme le centre de gravité du football mondial, le Royaume a envoyé un message clair : le futur de 2030 s’écrit dès aujourd’hui.
Rabat, complexe sportif Moulay Abdellah. L’image restera gravée dans les annales. Malgré une pluie torrentielle qui se serait transformée en obstacle majeur ailleurs, la cérémonie d’ouverture de la CAN 2025 a brillé par une maîtrise technique et esthétique absolue. Rien n’a semblé pouvoir perturber l’implacable horlogerie marocaine. Ce n’était pas seulement du sport ; c’était une démonstration de force tranquille, une mise en bouche de ce que sera la Coupe du Monde 2030.
L’onction de la FIFA et de la CAF : Un plébiscite international
Rarement une cérémonie d’ouverture n’avait suscité un tel enthousiasme auprès des instances dirigeantes. Gianni Infantino, président de la FIFA, et Patrice Motsepe, président de la CAF, n’ont pas tari d’éloges. Pour le patron du football mondial, le Maroc ne se contente plus d’organiser ; il redéfinit les standards. « Ce que nous voyons ici dépasse le cadre continental. C’est le niveau mondial », a-t-on pu entendre en substance dans les travées officielles.
Les délégations présentes, initialement venues pour le football, se disent « ébahies » par la qualité des infrastructures et l’accueil. Ce concert de louanges n’est pas le fruit du hasard, mais l’aboutissement d’une vision royale qui a placé le sport au cœur de l’échiquier politique et diplomatique du pays.
Le sport, meilleur ambassadeur du « Soft Power » marocain
Le Maroc a compris avant beaucoup d’autres que le sport est le plus puissant des vecteurs diplomatiques. Le gisement de sportifs de haut niveau dont dispose le Royaume, combiné à une stratégie d’investissement massive, porte aujourd’hui ses fruits. En cumulant les titres et en multipliant les performances de classe mondiale, le pays ne se contente plus d’être une nation de football ; il devient une marque de réussite.
Cette cérémonie, par sa démesure contrôlée et son ancrage identitaire, a jeté les jalons de 2030. Le message est limpide : le Mondial 2030, co-organisé avec l’Espagne et le Portugal, sera d’un « autre temps ». Le Maroc prouve qu’il est capable de rivaliser, voire de surpasser, les organisations les plus prestigieuses de la planète.
Un duel d’entrée : Les Lions face aux Cœlacanthes
Mais au-delà du faste, la réalité du terrain reprend ses droits. Le match d’ouverture oppose ce soir les Lions de l’Atlas à l’équipe des Comores. Un duel qui, sur le papier, semble déséquilibré, mais qui revêt une importance capitale pour la suite de la compétition.
Walid Regragui et ses hommes savent qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur. Dans un stade en ébullition, l’objectif est clair : la victoire, et rien d’autre. Le Maroc est fin prêt pour relever le défi. L’ambition ne se cache plus : après avoir ébloui le monde au Qatar, les Lions de l’Atlas ont une mission sacrée : garder la coupe à domicile et confirmer que le trône du football africain se trouve bel et bien à Rabat.
La fête ne fait que commencer, mais une certitude demeure : après cette soirée, l’Afrique et le monde ne regarderont plus jamais l’organisation marocaine de la même manière. Le Royaume est entré dans une nouvelle ère.
Entre l’excellence de l’organisation marocaine et les dérives du voisinage
Alors que les délégations africaines et internationales continuent de fouler le sol marocain, le constat est sans appel : la qualité des infrastructures, des transports et de l’accueil dépasse toutes les attentes. Des vestiaires ultra-modernes aux pelouses de classe mondiale, le Royaume a placé la barre à une hauteur qui force l’admiration de tout le continent.
Pourtant, ce tableau d’excellence souligne, par contraste, l’attitude déconcertante de la délégation voisine. Dès les premiers jours, la médiocrité du comportement des joueurs et des officiels algériens a jeté une ombre sur l’esprit de fraternité sportive attendu. Cette dérive n’est pas passée inaperçue : l’analyste Abderrahman El Fouladi directeur de la rédaction de MCE a d’ailleurs publié une vidéo percutante, détaillant par le menu ces agissements qui ne peuvent laisser aucun Marocain libre et digne indifférent.
Face à cette hostilité et à ces provocations qui trahissent un profond désarroi devant la réussite du Royaume, le Maroc choisit la voie de la grandeur. En restant focalisé sur l’objectif de 2030 et sur la réussite de cette CAN historique, le pays prouve que la meilleure réponse à la médiocrité reste l’excellence. La fête continue, et les Lions de l’Atlas s’apprêtent à rugir sur le terrain, là où se forgent les véritables légendes, loin des polémiques stériles.
Ssiiirrrr siiiiirrrr DIMA MAGHRIB