La 21? édition de la Semaine du cinéma algérien de Lille s’est achevée le 21 décembre dernier dans une ambiance chaleureuse et empreinte d’émotion.
Dédiée cette année à la mémoire des comédiens Faouzi Saichi, connu notamment pour son rôle dans Rmimez, et Baya Bouzar, dite Biyouna, récemment disparus, cette manifestation a rendu un vibrant hommage à deux figures marquantes du 7? art algérien.
Organisé par l’association Sud-Nord Évolution, cet événement cinématographique a proposé un riche programme à l’auberge de jeunesse Stéphane-Hessel, alternant projections et débats avec le public. Parmi les œuvres présentées figuraient notamment Panorama sur le cinéma algérien d’Amar Rabia et Hichem Merabet, Matares de Mohamed Rachid Benhadj, La Voisine de Ghaouti Bendedouche, ainsi que De Hollywood à Tamanrasset de Mahmoud Zemmouri.
Plus qu’un simple festival, la Semaine du cinéma algérien se veut avant tout un espace de rencontre et de dialogue. Sans compétition ni remise de prix, elle met en lumière la diversité, la richesse et la profondeur du cinéma algérien, à travers des thématiques sociales, historiques et culturelles qui résonnent des deux côtés de la Méditerranée.
Pour Ali Bouhouf, président de l’association organisatrice, l’objectif principal demeure clair : « Faire connaître, valoriser et faire aimer le cinéma algérien en Europe tout en favorisant les échanges culturels entre l’Algérie et la France ». Cette initiative permet ainsi au public français, algérien et international de mieux découvrir la création cinématographique algérienne et d’échanger autour des œuvres projetées.
La clôture de cette 21? édition a donné lieu à une soirée artistique chaleureuse, animée par une pléiade d’artistes dont Nadia Rayan, Madjid LFE, Hocine Azawan, Malik Kezoui, Karim Hasnaoui, Salah Meneceur, Mohand Aouarhoun, Djamel Bani, Chérif Laïdoun et Mohamed Polyphène, offrant un moment festif à la hauteur de l’événement.
Ahcène Tahraoui