Selon Medias24.com, La Tunisie est le premier pays à appeler, dès le mois de mai, ses pèlerins parmi les personnes âgées, atteintes de maladies chroniques, femmes enceintes ou enfants de moins de 12 ans, de reporter leur omra ou leur hajj à une date ultérieure, par mesure de précaution.
Le Maroc emboîte le pas à la Tunisie et déconseille à ses ressortissants de se rendre en Arabie saoudite à cause du Coronavirus. Mais aller jusqu’à interdire aux candidats au pèlerinage de se rendre en Arabie saoudite relèverait de l’atteinte à la liberté de circulation selon le360.ma, surtout que l’OMS n’a pas posé de restrictions au voyage. La sensibilisation reste néanmoins le meilleur moyen pour dissuader des candidats qui ne connaissent peut être la maladie que de nom. (Source : le260.ma)
Du côté de l’Algérie, les autorités reconnaissent l’existence du risque, mais dans une déclaration (le 4 juin 2014) du professeur Mesbah, directeur de la prévention au ministère de la Santé, il n’était pas question d’annuler le hajj pour l’instant.
Le ministère des Affaires islamiques (Maroc) a proposé aux pèlerins de déposer une demande de report ou d’annulation, avant le 30 juin, pour se faire rembourser.
Selon un tour opérateur marocain, les places disponibles seront attribuées à des jeunes candidats plus robustes. Or le hic c’est qu’au Maroc, seuls les plus de 63 ans sont éligibles au Hajj cette année!
Position actuelle de l’OMS
(Source : http://www.who.int/csr/don/2014_06_11_mers/fr/)
Compte tenu de la situation actuelle et des informations disponibles, l’OMS encourage tous les États Membres à poursuivre leur surveillance des infections respiratoires aiguës et à examiner avec soin toute présentation inhabituelle.
Les mesures de lutte contre l’infection sont essentielles pour prévenir l’éventuelle propagation du MERS-CoV dans les établissements de santé. Il n’est pas toujours possible d’identifier rapidement les patients atteints de MERS-CoV car, comme pour d’autres infections respiratoires, les premiers symptômes ne sont pas spécifiques de la maladie. Il est donc important que les agents de santé appliquent systématiquement les précautions standard pour tous les patients, quel que soit le diagnostic.
Il faudra compléter ces mesures par les précautions gouttelettes lors des soins prodigués à tous les malades présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë, et par les précautions contact et une protection oculaire lorsqu’on s’occupe d’un cas probable ou confirmé d’infection par le MERS-CoV. Les précautions aériennes sont indiquées lorsqu’on met en œuvre des procédures générant des aérosols.
Tant que l’on n’en sait pas davantage sur le MERS-CoV, les personnes diabétiques et celles souffrant d’insuffisance rénale ou de maladie pulmonaire chronique et les personnes immunodéprimées sont considérées comme exposées à un risque élevé de maladie grave due au MERS-CoV. Elles devront éviter les contacts rapprochés avec des animaux, en particulier les chameaux, lorsqu’elles se rendent dans des fermes ou des élevages situés dans des zones où l’on sait que le virus peut être en circulation.
On veillera à respecter les mesures générales d’hygiène, comme se laver régulièrement les mains avant et après avoir touché des animaux et éviter les contacts avec des animaux malades.
Les bonnes pratiques d’hygiène alimentaire devront être respectées. On évitera de consommer du lait cru de chamelle ou de l’urine de chameau, ou de la viande mal cuite.
L’OMS ne conseille pas de dépistage particulier aux points d’entrée en rapport avec cet événement, et ne recommande pas actuellement de restrictions aux déplacements ou au commerce.