La chose soulève les passions et serait en train de diviser le pays entre les Pour, les Contre, les  »il n’y a qu’à », les  »il faut que » et un groupuscule de neutres. Je choisis mon camp parmi ces derniers. Car, à mon humble avis, pour donner un avis éclairé sur cet accident de parcours que vit actuellement le Maroc, il faut posséder toutes les données du problème; Ce que je ne possède pas d’ici, en pays de résidence à l’étranger.
Cependant, et à première vue, il semblerait que les habitants d’Al Hoceima ont exprimé tout haut ce que plusieurs villes et villages du pays expriment tout bas.

Une solution GLOBALE serait donc nécessaire.

Mais le plus urgent serait surtout d’éteindre rapidement le feu et non de se demander par qui, par quoi ou comment il fut allumé. Le Maroc aurait, plus que jamais, besoin d’un (très) bon pompier. Une fois le feu éteint et le calme revenu, il faudrait donner sa chance au dialogue et s’y mettre tous ensemble pour laver le linge sale en famille.

Ceci dit, je souhaiterais ne pas passer pour un donneur de leçon car mon avis risque d’être biaisé par 26 ans de vie à l’extérieur du pays.

Par Abderrahman El Fouladi, Maghreb Canada Express, Vol.xv, N° 06, 10 juin – 09 juillet 2017

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