« La lutte contre la pauvreté n’est pas un acte de charité. C’est un acte de justice. C’est la protection des droits fondamentaux de l’homme, de son droit à la dignité et à une vie décente. »  Nelson Mandela.

Depuis le Brexit, une grande partie de la population britannique, souffre de pauvreté. Le pays est en dépression !

À peine remis de la pandémie, le Royaume-Uni fait face à une situation économique dramatique: Nourriture, transport, et logement, l’inflation atteint 10%. Pour l’énergie, la hausse est bien plus importante.

Malgré leur amour pour leur reine, certains Britanniques craignaient de devoir payer pour son enterrement. Les funérailles auraient coûté près de 35 millions d’euros au contribuable. Un faste difficile à accepter, alors qu’un Britannique sur quatre dit sauter de repas, par manque de moyens.

Depuis six mois, une contestation sociale sans précédent frappe le pays

Aucun secteur de l’économie britannique n’est épargné. En toile de fond de ces mouvements sociaux, l’augmentation du coût de la vie outre-Manche et les conséquences directes du Brexit, deux ans après son entrée effective.

Les prix qui montent et poussent les mères à bout

Les Britanniques se débattent depuis des mois avec une inflation jamais vue depuis des décennies. Soutenus d’abord par les factures d’énergie, les prix augmentent désormais dans tous les domaines, de la nourriture aux transports en passant par les loyers.

La crise a encore mis plus sous pression les 2.500 banques alimentaires du pays, déjà bien connues des Britanniques les plus démunis, les poussant à proposer d’autres services comme des vêtements pour bébés et des aides pour demander des prestations sociales.

 La proportion de familles monoparentales est en augmentation sensible. Le pays se caractérise également par un bas taux de chômage et des conditions économiques favorables.

 La pauvreté, après plus de deux décennies de hausse presque ininterrompue, se maintient à un niveau élevé et concerne 20 % à 25 % de la population, quelle que soit la façon dont on la définit, en termes strictement monétaires ou plus largement de conditions de vie matérielles difficiles ou encore de pauvreté subjective.

Il existe un large consensus en Grande-Bretagne sur une liste d’éléments jugés indispensables pour assurer des conditions de vie acceptables, parmi lesquels figurent notamment la possibilité de se nourrir convenablement, de s’habiller mais aussi de pouvoir rendre visite à ses amis.

 L’étude des situations de cumul de faibles ressources et de privation de certains de ces éléments permet de compléter l’approche strictement monétaire. Certaines catégories de ménages y sont particulièrement exposées, notamment les familles monoparentales et les personnes sans emploi.

Par Mustapha Bouhaddar pour Maghreb Canada Express , Vol. XXI, N°02, Page 04, Édition de FÉVRIER 2023.

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