Correspondance du Maroc par Abderrazaq MIHAMOU

Alors que la Coupe d’Afrique des Nations 2025 bat son plein au Maroc, les villes de Rabat, Marrakech et Agadir se sont imposées comme les épicentre du football continental. Entre infrastructures de classe mondiale et ferveur populaire, la compétition offre un spectacle de haut niveau, seulement entaché par un écart de conduite médiatique fermement sanctionné.

A Rabat le  Mali et la Zambie se sont neutralisés sur le score d’un but partout lors d’une rencontre engagée et équilibrée. Les Aigles du Mali ont ouvert le score avant de concéder l’égalisation face à une équipe zambienne combative.
Dans le même groupe, le Maroc s’est imposé avec autorité contre les Comores, confirmant son statut de favori. La rencontre s’est déroulée dans une ambiance festive au stade de Rabat, porté par un public nombreux.
Après cette journée, le groupe reste ouvert, avec le Maroc en tête et le Mali toujours en course pour la qualification.

A Marrakech et Agadir : Des théâtres de haute technologie

Les rencontres disputées dans le Centre-Sud du Royaume ont mis en lumière la qualité exceptionnelle des préparatifs marocains.

Le Grand Stade de Marrakech (La Ville Ocre)

Le stade va accueillir des affiches de haut vol, notamment pour le Groupe B (Afrique du Sud, Angola, Zimbabwe) et le Groupe F (Côte d’Ivoire, Cameroun).

  •  Détails techniques : La pelouse hybride de dernière génération a permis une circulation de balle fluide malgré l’intensité des duels physiques. Les systèmes de drainage et l’éclairage LED haute définition ont offert une visibilité parfaite pour les retransmissions internationales en 4K.
  •  Logistique : Le centre de presse et les zones VIP ont été salués pour leur connectivité ultra-rapide, facilitant le travail des médias du monde entier.

Le Stade Adrar d’Agadir (La Perle du Souss)

Agadir a vibré au rythme des rencontres de l’Égypte et du Gabon.

  •  Infrastructure : Avec sa capacité de plus de 45 000 places, le stade Adrar a bénéficié de rénovations majeures, incluant des systèmes de billetterie électronique facilitant l’accès des supporters.
  •  Performance : Les techniciens de la CAF ont souligné la qualité des vestiaires et des zones d’échauffement intérieures, garantissant aux athlètes des conditions de récupération optimales entre les matchs.

Éthique et Déontologie : Le cas du journaliste Kamal Mahwi

Si la fête est totale sur le terrain, les autorités marocaines ont dû faire preuve de fermeté pour protéger l’intégrité de l’événement et l’image du pays hôte.

L’algérien Kamal Mahwi, se présentant comme correspondant de la télévision algérienne, a été refoulé et interdit de couverture après avoir franchi les lignes rouges de la déontologie journalistique. Loin de se cantonner à l’analyse sportive, ce dernier a multiplié les provocations à l’encontre du Maroc, pays organisateur.

Rappel déontologique : Le journalisme sportif, régi par des chartes internationales, impose le respect des faits et la neutralité. En propageant des contrevérités loin de toute réalité de terrain, ce journaliste aurait transformé son accréditation en outil de propagande politique, justifiant ainsi son exclusion pour préserver la sérénité du tournoi.

Le Maroc continue de démontrer sa capacité à organiser des événements d’envergure mondiale, alliant accueil chaleureux, rigueur organisationnelle et respect des valeurs sportives.

By AEF