« Impacts des changements climatiques sur la région de Tadla-Azilal » est le thème d’une rencontre internationale qui s’est ouverte le 12 juin 2013 à Béni Mellal, avec la participation d’experts et de spécialistes nationaux et internationaux venant du Canada, de l’Allemagne, du Danemark et de Haïti.
Lors de la séance d’ouverture, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, M. Charki Draiss, a appelé l’ensemble des intervenants dans le domaine environnemental, qu’ils soient des représentants gouvernementaux, de la société civile, ou des élus, à adhérer à une action d’élaboration d’une stratégie intégrée dans ce domaine, basée sur une approche fédératrice dont l’objectif doit être la réalisation d’un développement durable et la préservation des potentialités naturelles, écologiques et humaines.
Dans son intervention lors de l’ouverture de cette rencontre internationale sur l' »impact des changements climatiques sur la région de Tadla-Azilal », M. Draiss a également appelé à renforcer la prise de conscience individuelle et collective de l’importance de la composante environnementale dans tout développement local intégré et durable, soulignant la nécessité d’étudier et d’analyser les effets des changements climatiques sur le Maroc, en particulier la région objet de cette rencontre, qui présente des spécificités géomorphologiques, économiques et sociales où interagissent la plaine et la montagne. Le choix de cette thématique, a-t-il dit, s’inscrit dans la ligne des initiatives majeures et pluridimensionnelles au cœur de la question du développement durable qui aspire à établir une harmonie entre les espaces urbain et rural, afin de maitriser les flux migratoires vers les villes et subjuguer les effets négatifs des changements climatiques, dont la désertification, et qui sont autant de sujets à débattre lors de ce forum.
Il s’agit-là d’un sujet d’actualité, a-t-il dit, comme il ressort des résultats et conclusions de plusieurs études menées de par le monde, notamment par le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et la commission internationale sur les changement climatiques qui ont tiré la sonnette d’alarme sur les indicateurs écologiques qui confirment un réchauffement au niveau de la planète, accompagné d’une montée du niveau des eaux de mer.
Le ministre a également pointé du doigt les retombées néfastes du phénomène sur la qualité de vie des populations dans le monde entier, de manière générale, et inévitablement au Maroc, avec les menaces qui guettent la sécurité alimentaire et les terres littorales, dont la superficie risque de se contracter sous l’effet du débordement des eaux des océans provoqué par la fonte des glaciers, résultat immédiat de ce réchauffement.
Initiée par le Forum Béni Amir avec le soutien de la région et de la Wilaya de Tadla Azilal, cette rencontre de deux jours a permis à des experts internationaux et nationaux de discuter de trois problématiques, à savoir l’impact des changements climatiques sur les zones montagneuses, l’impact des changements climatiques sur la plaine et les politiques d’adaptation face aux changements climatiques.
Cette rencontre a pour objectif de permettre aux experts et intervenants marocains en matière des changements climatiques et de l’environnement de tisser des liens de coopération avec leurs homologues internationaux, d’initier des programmes de coopération interuniversitaires dans le domaine de l’environnement et de l’adaptation aux changements climatiques, de créer des forums réguliers d’échange d’expertise et de savoir-faire dans le domaine des changements climatiques et de l’environnement et d’explorer les perspectives d’une coopération triangulaire (Maroc, organismes spécialisés de l’ONU, Afrique de l’Ouest) en ce qui concerne le marché du carbone.
Il s’agit aussi de souligner le rôle du Maroc en tant que hub de coopération et de transfert de technologies climatiques et environnementales vers les pays de l’Afrique de l’ouest et de montrer l’importance de l’implantation, au Maroc, d’observatoires régionaux du climat et de l’environnement dans le cadre de la promotion de cette coopération triangulaire en matière d’adaptation aux changements climatiques, de développement des énergies renouvelables, d’échange de données et d’élaboration de programmes communs de recherche.
Source : Mise à jour d’après une dépêche de la MAP
l’être humain a une force quand il veut changer les choses.
Le fait de travailler ensemble ,c est déjà un pas en avant.
Bonne chance.
B.Barrouk