Cela fait dix ans déjà que nous sommes sur la scène médiatique communautaire canadienne; avec toujours la même ligne éditoriale qui se veut « une autre façon d’informer » militant pour une intégration bidirectionnelle où les deux partenaires s’enrichissent de ce qu’il y a de mieux chez l’autre, corrigent leurs défauts en fonction des valeurs du partenaire, construisant sur ce qui les approche, s’enorgueillissant de la différence (comme on peut s’enorgueillir de la diversité des fleurs de son jardin) et faisant front commun contre toute forme d’assimilation qui pourrait priver le pays d’accueil d’un atout majeur pour se faire une place dans un Monde qui ne cesse de se globaliser.

Notre second objectif, est d’ériger, par des actions concrètes sur le terrain, et avec des partenaires des deux rives de l’Atlantique, un pont humain capable de faciliter le transfert du savoir-faire et de développer les échanges (économiques, scientifiques et sociaux… Voir plus loin) car après tout, le Maghreb en général, et le Maroc en particulier, sont plus proches du Canada que l’Amérique latine ou la Chine (entre autres) avec en prime : Le Français comme langue commune !

Durant les cinq premières années de l’existence du journal, nous nous contentions de participer aux diverses manifestations impliquant des acteurs des deux rives de l’Atlantique et de rédiger des articles incitatifs au rapprochement entre surtout le Maroc et le Canada dans différents domaines d’intérêt commun. Mais à partir de 2008, nous nous sommes directement impliqués pour créer l’événement.

C’est ainsi qu’en novembre 2008 nous avions organisé (en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger, CCME, et sous la présidence effective du Ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger) « la journée culturelle marocaine à Montréal» sous le thème : «Gestion de la diversité. Le cas du Maroc versus celui du Québec»

Trois spécialistes marocains furent invités pour donner des conférences devant un public composé d’intellectuels, de politiciens et de décideurs canadiens. Et la journée fut clôturée par deux groupes folkloriques qui ont entonné des chansons en langues Amazigh et Arabe dans une manifestation artistique qui reflète au mieux la diversité millénaire d’un pays du Maghreb; le Maroc.

En 2010, le directeur de Maghreb Canada Express (MCE) s’est impliqué dans la création d’un Forum des compétences marocaines résidant au Canada (FCMRC) dont il est devenu le secrétaire général pour une durée d’une année.

Durant ce laps de temps, un rassemblement impliquant environ une centaine de porteurs de projets s’est tenu à Rabat (Maroc) et des conventions de partenariat furent signés entre le FCMRC et des institutions marocaines.

En 2011, MCE revient sur scène, avec l’organisation d’une conférence  à caractère économique (en partenariat avec l’Ambassade du Royaume du Maroc au Canada) sous le thème «Maroc-Algérie : L’intégration économique pour transcender les divergences politiques».

Cette conférence fut animée par Dr Camille Sari qui venait tout juste de publier une monographie de 440 pages intitulée « Algérie et Maroc : Quelles convergences économiques» et avait connu une affluence respectable d’hommes et de femmes d’affaires ainsi que de politiciens canadiens.

En 2012, et dans le cadre de la diversification de ses activités, MCE est entré en contact informel avec une ONG marocaine qui œuvrait dans la problématique migratoire ; il s’agit du «Forum Béni Amir», dont les membres actifs sont tous originaires de la Région Tadla-Azilal (Maroc) et ont à cœur le développement socio-économique de cette région.

Au début de 2013, MCE, et par le biais de son directeur (votre serviteur qui est avant tout climatologue), fut membre de la commission scientifique et celle d’organisation de la Rencontre internationale sur le climat et l’environnement sous le thème :«Impacts des changements climatiques sur la région Tadla-Azilal» et lancée par le Forum Béni Amir.

Cette rencontre qui a pu rassembler des spécialistes marocains et étrangers (dont 5 professeurs et chercheurs canadiens) à Béni Mellal (Maroc) du 12 au 13 juin dernier, a débouché sur des recommandations touchant les politiques d’adaptation et de mitigation face aux aléas climatiques, dans la région, dont la délocalisation des industries agro-alimentaires, la création de parcs d’énergies renouvelables et la création d’un observatoire régional du climat et de l’environnement.

En outre, et suite à cette rencontre, des discussions sont en cours entre des institutions universitaires marocaine et canadienne en vue d’aller de l’avant avec des programmes de partenariat et d’échange pour stimuler la recherche interuniversitaire; De quoi encourager les compétences marocaines installées à l’étranger pour suivre un tel exemple et pour s’impliquer avec des ONG, dans le pays d’origine, qui connaissent mieux que quiconque la problématique du pays et qui sont capables d’assurer la logistique pour divers échanges et rencontres sur place.

En ce qui concerne le journal proprement dit, le fait d’avoir tenu le coup sans subvention aucune, et avec toutes les peaux de bananes qu’on nous a semé amoureusement , fraternellement et amicalement tout au long de notre parcours, .nous sommes décidés, plus que jamais, d’aller de l’avant. Pour cela nous avons restructuré notre équipe en vue d’assurer notre indépendance et de continuer de donner le bon exemple.

Merci pour vos prières et joyeuse fête de Aid El Fitr !

Abderrahman El Fouladi.

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By AEF

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